Le décret exécutif portant le numéro 16-320 relatif aux dispositions particulières applicables au Secrétaire général de la Commune a été publié dans le 73eme numéro du journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire. Il s’agit d’un texte novateur qui vient traduire un réel engagement et une vraie volonté de modernisation dans le processus de réforme des collectivités locales qui sont appelées à rompre avec les anciennes pratiques et à s’émanciper de leur dépendance du trésor public.

Ce texte consacre l’importance du rôle incombant au Secrétaire de la commune avec des prérogatives élargies notamment en matière de valorisation du patrimoine pour une meilleure gestion de la commune. De plus, ce dernier comprend également de nouvelles dispositions statutaires assurant la protection des secrétaires généraux contre toutes formes de menaces ou de pressions durant l’exercice de leurs fonctions ainsi que de leur indemnisation par la commune le cas échéant.

Le volet de la ressource humaine a bénéficié d’un intérêt particulier dans ce nouveau texte règlementaire. En effet, en plus de l’évaluation et de la formation continue dont bénéficieront les secrétaires généraux des communes, le gouvernement a adopté une approche de professionnalisation en matière de nomination de ces derniers. Dans ce sens, il est requis un grade minimal d’Administrateur pour l’éligibilité au poste de Secrétaire général de commune et qui est, par ailleurs, considéré comme une fonction supérieure de l’Etat dans  les  communes comportant  une  population  de  plus  de  100.000  habitants, les communes   chef-lieu   de wilaya  et dans les  communes  de  la wilaya  d’Alger.

En dernier lieu, il convient de souligner qu’en vue de garantir l’impartialité  dans l’exercice de ses missions ; le Secrétaire général de la commune est  tenu  d'informer  le  wali  territorialement compètent,   par   le   biais   du   président   de   l'assemblée populaire  communale,  de  toutes  ses  activités  au  sein  d'un parti politique ou d'une association en plus du fait de s’astreindre à résider sur le territoire dans la commune dans laquelle il officie.