A l’occasion de la commémoration du 65ème anniversaire de la révolution du 1er Novembre 54, deux conférences historiques ont été organisées au siège du Ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire au profit des cadres centraux aujourd’hui Lundi 04 Novembre 2019.

La première conférence animée par le directeur du musée de la police Abdelhakim Chaouki sous le thème : « la révolution de 1er Novembre 54, renaissance d’une nation et sacrifice d’un peuple ». A l’issue de cette intervention, le conférencier a abordé la souffrance du peuple algérien durant le colonialisme français atroce, tout en rappelant, les différentes étapes historiques qui se sont succédées avant et après la révolution algérienne jusqu’à l’indépendance à l’instar des massacres du 08 mais 45 au cours desquelles plusieurs martyrs algériens étaient tombés sur le champ de bataille, la reconstitution du mouvement national, la création de l’Organisation secrète, la comité révolutionnaire pour l’unité et le travail d’où a été dégagé la commission des 22 ainsi que le groupe des 06 + 03 chargé de donner le coup d’envoi de la guerre. Aussi, le conférencier a souligné la période de déclenchement de la guerre armée à travers l’offensive du nord constantinois 20 Août 55, la phase de l’organisation du congrès de la Soummam 20 Août 56 qui a permis de porter la guerre de libération sur le sol français tout en évoquant les différents projets d’instrumentalisation contre la révolution et ses forces.

Le cadre de la police a précisé que la guerre de libération a permis de faire tomber 10 gouvernements français successivement, chose qui témoigne de l’incapacité de la France à faire face à la révolution algérienne.

En conclusion, l’intervenant a cité les accords d’Evian qui ont été sanctionnés par l’indépendance de l’Algérie et la restitution de la souveraineté algérienne.

En ce qui concerne la deuxième conférence portant sur « la révolution de Novembre, hommage et leçon, exposée par l’enseignant BOUDHARSSAYA Bouaza, enseignant d’histoire à l’université d’Alger. Il a tenu à rappeler la période de l’avant-colonisation en soulignant que le projet de coloniser l’Algérie par la France a commencé depuis 1808 sous la direction de Napoléon Bonaparte.

 

Aussi, l’enseignant a évoqué les différents sacrifices payés par les algériens pour lutter contre les atrocités du colonisateur français, les différents facteurs ayant contribué au déclenchement de la révolution armée qui demeurent le déracinement de l’identité du peuple algérien et sa personnalité, le pillage de ses biens ainsi que l’insuffisance du militantisme politique et la prise de conscience sur l’usage de la force.

Dans cette optique, l’enseignant intervenant a scindé la période de la révolution en deux parties, la première étape « 54-56 » qui consiste à marquer l’existence de la révolution et la deuxième « 56-62 » qui consiste à recouvrer la souveraineté nationale.

Au final, le conférencier a souligné la nécessité de tirer profit de l’œuvre de la révolution et leçon de tous les sacrifices donnés par les braves moudjahidine ainsi que les valeureux martyrs tout en décrivant l’Algérie comme étant la Mecque des révolutionnaires.

Gloire à nos valeureux martyrs.