Le Président de la République Monsieur Abdelaziz Bouteflika a initié depuis 1999 des réformes dans le service public, qui était parmi les principaux axes de son programme et ce, en vue de répondre aux attentes du citoyen. Le gouvernement lui a également accordé un grand intérêt dans ses activités. Ces réformes ont touché les modes de gestion ce qui l’a rendu plus proche du citoyen, néanmoins l’enjeu existe toujours et les collectivités locales doivent mettre en œuvre des nouveaux instruments de planification pour répondre aux différentes exigences sociales.
Les axes de réflexion dans cet atelier ont porté sur les points suivants :
Quant au premier axe relatif à la collecte des déchets et la gestion intégrée du circuit de traitement, on constate que les efforts consentis n’ont pas été l’objet d’un suivi par des mesures règlementaires, ils étaient réduits seulement à la collecte par des moyens traditionnels, de ce fait, ils représentent une véritable menace pour l’environnement et la santé publique.
Devant cette situation, il est devenu plus que impératif de :
-          Actualiser l’arsenal légal relatif à l’opération de gestion des déchets ménagers.
-          Mettre en œuvre des instruments de planification et la banque de données des déchets.
-          Actualiser l’assiette fiscale de la taxe sur le ramassage des déchets ménagers avec la mise en place de mesures répressives, conformément au principe pollueur/ payeur ;
-          Créer d’établissements spécialisés chargés de la gestion et la valorisation de déchets ;
En ce qui concerne le deuxième axe inhérent à l’approche économique de la gestion par la délégation des services publics et la diversification de ses modes de gestion, on trouve que le recours à ce genre de gestion permet de s’adonner aux missions  d’envergure, de relancer le rôle économique et de créer des postes d’emploi ainsi que l’institution d’établissements spécialisés chargés de la délégation. 
Plusieurs recommandations ont été prises lors des travaux de cet atelier à savoir :
-          Mise en place d’un cadre réglementaire de délégation et accélérer son approbation et publication avant la fin de l’année en cours.
-          Laisser la liberté aux collectivités locales dans le choix du mode de gestion le plus approprié.
-          L’organisation de cycles de formation aux participants et aux acteurs dans le domaine.
Pour le troisième axe, l'ensemble des participants se sont accordés sur la nécessité impérative de moderniser l'administration publique.
Ils ont conclu leurs travaux avec les recommandations suivantes :
·         Accélérer la coordination et l'unification des efforts entre les différents secteurs.
·         Mise en place d’un plan directeur pour le développement de l’administration électronique.
·         Dispenser le citoyen de présenter toute information ou document détenu par une administration publique.
·         Développer le système de paiement électronique